Portraits

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lundi 30 juin 2014

Z comme Zélie

Zélie est un des prénoms de l’AGM de ma grand-mère maternelle :
 
Zélie (assise sur la chaise)
Source : photo familiale 


Le site « De 1950 à 2010 : 60 ans de prénoms en France » http://dataaddict.fr/prenoms/ permet de faire très rapidement des graphiques sur le nombre de porteurs de prénoms (possibilité de faire des comparaisons sur un même graphique de plusieurs prénoms).




Le site Prenoms.com donne la signification suivante de Zélie :

Le site « signification prénom » nous donne l’information suivante :
Qui est-elle ?
Zélie est une personne ouverte, sociable, communicative, extravertie, exprimant la joie de vivre et appréciant les échanges avec les autres. C'est une individualiste qui est prête à fournir beaucoup d'efforts pour accomplir ses projets, sa volonté et son ambition étant à toute épreuve. Dotée d'une grande sensibilité, elle peut parfois apparaître réservée, discrète, timide (particulièrement si elle est née un 2,11, 20, 29). Il est vrai que le 11, qui la caractérise surtout adulte, peut se vivre dans un premier temps en 2, indice de vulnérabilité, de passivité et de fragilité. C'est à la maturité qu'apparaîtront sa force, son sens des responsabilités, sa détermination, et sa capacité à prendre en charge les autres et à les guider. Perspicace, intuitive, elle possède une excellente écoute, et sait être tant une amie attentive qu'une conseillère avisée. Attention toutefois qu'elle n'abuse pas trop de l'ascendant qu'elle peut avoir sur les autres pour imposer ses conceptions avec autorité. Indépendante, originale, honnête, volontaire, Zélie est sans aucun doute une personnalité à part entière. Enfant, elle joue les Sarah Bernhardt et manipule avec maestria son entourage, qu'elle tyrannise sans vergogne. Les activités créatives lui sont conseillées (théâtre, danse, dessin...). Elle se montre prompte, dynamique, adaptable, maligne, curieuse d'apprendre et douée d'une grande vivacité intellectuelle.

Qu'aime-t-elle ?
Elle aime sortir des sentiers battus, intéressée par l'hétérodoxe, l'inhabituel, la nouveauté, la mode, l'avant-garde. Elle désire être la première en tout et est en quête de perfection et d'absolu, d'où une certaine tendance à être sélective dans ses approches. Diriger, commander, gérer, administrer, s'exprimer, communiquer sont presque aussi nécessaires pour elle que respirer. Elle rêve de grandeur et de réalisations personnelles car son ego est très puissant.


Que fait-elle ?
Plusieurs types de carrières s'offrent à elle: les professions créatives (mode, stylisme, écriture, presse, représentation, théâtre, cinéma, télévision, décoration...), surtout pour une naissance du 1, 10, 19, 28, les professions commerciales où l'expression écrite ou orale sont demandées (surtout pour une naissance du 3, 12, 21, 30), les professions en rapport avec les sciences humaines (pédagogie, sociologie, psychologie, graphologie, astrologie...).



Combien de prénoms peut-on donner à son enfant ?

Choix du prénom de l’enfant ?

 Jouer avec les prénoms :


samedi 28 juin 2014

Y comme série Y


Dans les archives départementales, les documents sont classés par série.

Les archives anciennes (antérieures à 1790) comprennent les séries A à I.
La série J comprend pour les archives anciennes, modernes les documents entrés de manière exceptionnels (ex : dons, achats et dépôts depuis 1944).
Les archives modernes (1790-1940) comprennent les séries K à Z.

La série Y : établissements pénitentiaires (1800 – 1940)
On peut y trouver (entre autres) les informations suivantes :
-         administrations pénitentiaires,
-         circulaires et correspondance générale,
-         personnel,
-         registres d'écrou,
-         dossiers de détenus,
-         jeunes détenus,
-         travaux des condamnés,
-          libérations,
-         visites,
-         casier administratif,
    -   dépôt de mendicité

Aux archives départementales du Maine-et-Loire, la série Y est composée comme telle :
Source : http://www.archives49.fr/



vendredi 27 juin 2014

X comme classé X - interdit au moins de 18 ans ;)


 La prostitution et les scandales sexuelles font partis de notre histoire.

Sur Gallica se trouve la liste de tous les prêtres trouvés en flagrant délit chez les filles publiques de Paris sous l’ancien régime (édité en 1790) :


Ce document donne de nombreuses informations (fonction, nom, lieu du membre d’église, nom et adresse des femmes, détails des faits).

J’ai relevé dans ce document les faits suivants :
- Chez la Mitronne, qui l’amusoit.
- Chez la Montpellier, dont il a joui jusqu’à copulation.
- Trouvé déculotté dans une allée, avec une femme sans domicile connu de la police.
- Tous les trois sans chemise.
- Avec laquelle il s’étoit amusé.
- Avec laquelle il n’avoit encore rien fait ce jour-là ; mais dont il avoit joui cinq jours avant.
- Avec laquelle il s’est amusé charnellement, sans cependant avoir consommé la copulation, ayant été troublé trop tôt par la visite.
- Qu’il a connu charnellement deux fois jusqu’à la copulation.
- Qui l’a manualisé jusqu’à pollution.
- Qui l’a amusé manuellement.
- Qu’il a fait déshabiller nue, et qu’il a polluée.
- Chez la nommée Christine, qui l’a manualisé en présence de Marie, sans être parvenu à faire pollution.
- Qu’il a fait déshabiller nue, et qu’il a vu charnellement.
- A laquelle il n’a fait que des attouchements, ayant été troublé.
- A la compagnie des nommées Rosette et Victoire, avec lesquelles il n’a rien fait ayant été troublé.
- Dont il a visité les pièces seulement, ayant été troublé.
- A la compagnie de quatre femmes, avec lesquelles il n’avoit encore pris que des amusements préliminaires, et des baisers sur la bouche.
- Qui l’a manualisé jusqu’à effusion de semence.
- Qu’il a vue charnellement jusqu’à copulation parfaite.
- A qui il a fait des attouchements charnels, et s’est pollué lui-même.
- Qu’il a vu charnellement, laquelle l’a fouetté, pour sa plus grande satisfaction.
- Qui l’a fouetté avec des verges, ce qui l’a fait éjaculer.
- Après s’être fait fouetter par elle, et l’avoir fait déshabiller pour exciter l’éjaculation.
- Il leur avoit fait des attouchements de toute espèce.
- Ayant été troublé au moment où il vouloit lui mettre son membre viril dans la bouche.

 A fin de ce document se trouve un procès verbal entier que je vous laisse le plaisir de lire !
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58006712/f48.image.r=.langFR

jeudi 26 juin 2014

W comme Warloy-Baillon



Warloy-Baillon est une petite commune de la Somme (80) en Picardie, située à 20 km au nord-est d’Amiens.


Mon aïeul, Clémentine CARNOY, y est née le 31 mars 1830 et y a vécut son enfance au sein de sa famille, Constant et Clémentine ses parents, et ses frères Constant, Jean-Baptiste, Théodore, Jules et Floran.


La population (en 2011) est de 814 habitants pour une densité de 53 habitants au km². 
Lors de la naissance de Clémentine, la population était de 2074 habitants.




La superficie est de 15,27 km². L’altitude varie entre 57 et 142 mètres.
Les habitants sont les warloisiens/warloisiennes.

Des lieux et monuments font partis du patrimoine local :
-         l’Eglise Saint-Pierre (XVIIIème siècle)
-         le monument aux morts
-         le cimetière militaire Communal Cemetery (tombes britanniques, australiennes, canadiennes, allemandes, françaises et 3 non identifiées)
 
source : http://www.cwgc.org
  
-         stèle à la mémoire de deux aviateurs abattus lors de la seconde guerre mondiale
-         vestiges du moulin de Rolmont
-         muches de Baillon (souterrains-refuges)
-         buste d’Henri Carnoy (poète folkloriste né à Warloy-Baillon le 12 mai 1861)




mercredi 25 juin 2014

V comme Vie d'autrefois


V comme vie d’autrefois, comme ma vie d’autrefois , celle d’une femme née en 1975 !
Eh oui, lorsque je raconte ma vie d’autrefois à des « jeunes d’aujourd’hui », un monde nous sépare !!!!
Alors j’imagine des jeunes nés en 2075 tombant par hasard sur cet article…

A l’école

En primaire, nous écrivions avec des craies sur des tableaux verts et des ardoises. Nous avions fait l’apprentissage des plumes et des buvards.



Nous étions récompensés avec des bons points que nous échangions contre des images.


Pendant la récréation, nous jouions à la marelle, aux billes.

Lorsque j’étais en CM2, une grande révolution a eu lieu : l’arrivée d’ordinateurs TO7 et MO5, avec un joli crayon optique… (2 ordinateurs pour toute l'école !)



Un élève de CM2, désigné pour l’année, donnait un  coup de sifflet pour signaler la fin des cours.


Au collège, nous avions des cours d’EMT (Education Manuelle et Technique) :
- programme de 6ème : cuisine
- programme de 5ème : cartonnage
- programme de 4ème : couture
- programme de 3ème : menuiserie

Au lycée, en classe de première G, j’avais cours de dactylographie avec des machines à écrire électronique.

En terminal, nous travaillions de temps en temps sur un ordinateur avec des disquettes 5 pouces ¼.



Pendant mes 2 années de BTS Informatique de gestion, je travaillais avec des disquettes 3 pouces ½. 

Les premiers CD vierges faisaient leur apparition… en se groupant avec mes camarades de classe, on arrivait à les acheter à un prix correct : 60 francs l’unité !!!
Ah oui ! j’oubliais !!! on payait avec des francs

  


A la maison

L’hiver, pour se réchauffer, nous nous mettions autour du poêle au fuel situé dans la salle à manger – salon. Parfois, nous faisions griller des châtaignes que nous mangions ensuite. Nous dormions avec au moins 3 grosses couvertures car le poêle était notre seul moyen de chauffage.
Notre chère télé n’avait que 3 chaînes ; pour changer de chaîne, modifier le son, allumer-éteindre, il fallait se lever et appuyer ou tourner le bouton correspondant.

Le 1er mai, fête du travail, elle n’émettait pas. D’ailleurs, elle n’émettait pas 24h/24 !!! et oui, la télé se reposait la nuit… On avait alors ce superbe écran :

Lorsque j’avais 12 ans, une nouvelle chaîne est arrivée : M6 ! Quel bonheur, nous avions le choix entre 4 chaînes ! A la même époque, un nouvel appareil a fait l’apparition à la maison : un magnétoscope. Il servait à enregistrer des programmes sur des cassettes vidéos !
Téléphone portable ? c’est quoi çà ! les téléphones c’était à la maison, avec des fils et c’était çà :


En voiture

Sur la banquette arrière, on ne mettait pas de ceintures et on s’entassait souvent à 4-5. Les siéges autos, rehausseurs : on ne connaissait pas. Heureusement, çà a bien changé.
Notre voiture familiale quand j'étais enfant...

Par contre, ce qui a évolué et la c’est pas top, c’est le prix des carburants !!!
Quand j’ai eu ma première voiture, au début de la vingtaine, le prix du gazole était 3 francs 15 / 3 francs 20 le litre.


Technologies révolutionnaires :

Dans ma jeunesse, j’ai connu de vraies révolutions technologiques :
- le fameux « Wakman » où j’écoutais en boucle mes chansons préférées sur des cassettes audios.
 

- les consoles vidéos, avec la 1ère écran noir et blanc

- le minitel, « ancêtre » d’Internet :

- Internet, sur ligne téléphonique (le temps qu’une page se charge, on avait le temps de se préparer un café… ), avec un forfait à 10h par mois et avec un coût horriblement cher !


Mais, c'était quand même la belle époque !!!


mardi 24 juin 2014

U comme Uniforme


Certaines familles possèdent des photos d’ancêtres en uniforme.
Ces photos peuvent nous apprendre des éléments de la vie de nos ancêtres ; mais elles peuvent être difficiles à analyser.

PIOU Louis 1906 - 1972


« L’uniforme est un habit réglementaire, que tous les membres d’un groupe doivent porter selon des règles dictées. C’est une tradition qui vient de l’Empire Romain » 

Il existe plusieurs types d’uniforme :
-         professionnel
-         scolaire
-         militaire

Les uniformes militaires :
En généalogie, on travaille beaucoup sur les uniformes militaires (couleurs, numéro de régiment inscrit sur le col, galons, chevrons…).

Il existe des livres traitant des uniformes militaires aux éditions Archives et cultures :
- Reconnaître les uniformes 1860-1914 
- Reconnaître les uniformes 1914-1918
- Reconnaître les uniformes d’entre deux guerres
- Reconnaître les uniformes 1919-1939



Les uniformes scolaires :
Depuis 1968, les établissements (sauf quelques exceptions) n’imposent plus l’uniforme.
Les six lycées de la Défense font exceptions à cette règle.
De 2009 à 2012, j’ai habité à La Flèche (72) dans la rue où se situe le Prytanée National Militaire :

J’ai pu ainsi observer les uniformes des élèves (garçons mais aussi filles).

Les uniformes professionnels :
Dans certaines professions, le port d’un uniforme (ou d’une tenue) est de rigueur. 
Il nous oriente vers le métier occupé par notre aïeul (gendarme, policier, pompier…)


lundi 23 juin 2014

T comme Table décennale


Une table est un inventaire présenté sous forme de liste ou de tableau qui récapitule un ensemble de renseignements.

Les tables décennales sont alphabétiques et couvrent une période de dix ans.
Elles existent en trois tomes pour chaque décennie (naissance, mariage, décès) à moins qu’elles ne soient reliées :



 Les tables se présentent sous ces formes :

Table décennale de naissances

Table des mariages (sous le nom du mari)

Attention ! des abréviations étaient utilisées et elles peuvent être mal interprétées. En effet, on pourrait croire que 9bre serait le mois de septembre alors qu’il correspond au moins de novembre !
Les abréviations utilisées sont :
- 7bre pour septembre
- 8bre pour octobre
- 9bre pour novembre
- Xbre ou 10bre pour décembre

Les tables décennales peuvent être très pratiques lorsque l’on connaît peu d’informations sur la personne recherchée.

Délai de consultation des tables décennales :

Conseil :
Lors de recherche dans des tables décennales, pensez à relever tous les porteurs du nom.

samedi 21 juin 2014

S comme Stalag

Mon grand-père maternel a été fait prisonnier pendant la 2nde guerre mondiale (http://genealogiecos.blogspot.fr/2014/06/b-comme-b-v-v-c.html).

Sur la fiche le concernant sur généalogie.com, il est mentionné le Stalag IX A.


 
Stalag IX - A

Stalag IX - A


Stalag est l’abréviation de Stammlager (camp ordinaire) qui vient de Kriegsgefangenen-Mannschafts-Stammlager (camp ordinaire de prisonniers de guerre).
Les soldats et les sous-officiers étaient détenus dans les stalags (les officiers dans des oflags).

Le stalag est désigné par un numéro en chiffres romains correspondant à celui de la région militaire dans laquelle il était situé.
La lettre complétant le numéro correspond à sa situation géographique quand il y a plusieurs stalags dans une même région militaire.

Carte des stalags


Le lien ci-dessous présente une documentation de l'Etat-Major de l'Armée de Terre, 5ème bureau établi en 1945 :  

Cette documentation donne des informations sur les camps :
emplacement, casernement, effectifs, hommes de confiance, aumôniers, mouvements des prisonniers, événements principaux au camp...

Evénements principaux du stalag IX - A

vendredi 20 juin 2014

R comme Registre matricule

Les registres matricules ont été créés en 1867.
Ils résument la carrière militaire des hommes sur une fiche individuelle.

La carte de France des registres matricules en ligne se trouve sur le site de Généinfos :

J’ai recherché la fiche de mon arrière-grand-mère sur le site des archives départementales du Maine-et-Loire.

Celui-ci étant né en 1867, il appartient à la classe de 1887 (année de naissance + 20 ans = classe) :

A l’aide de la table alphabétique annuelle, j’ai retrouvé son numéro de matricule et le numéro de volume dans le lequel sa fiche est enregistré :




J’ai pu ainsi consulter sa fiche : 



On peut y trouver différents types d’informations :
- l’état civil
- le signalement :

- le degré d’instruction (0 = ne sait ni lire ni écrire ; 1 = sait lire seulement ; 2 = sait lire et écrire ; 3 = possède une instruction primaire ; 4 = a obtenu le brevet d’enseignement primaire ; 5 = bachelier, licencié…)
- la décision du conseil de révision et motifs :

- le détail des services et mutations diverses
- les corps d’affectation
- les localités successives habitées...


Pour aller plus loin :


jeudi 19 juin 2014

Q comme Questions sans réponse

Au cours de mes recherches généalogiques, de nombreuses questions me sont apparues, et pour un certain nombre je n’ai pas de réponse.



Pourquoi mon grand-père paternel n’a-t-il pas fait la guerre ?
MAJ août 2014 : Visite aux AD d'Angers fin juillet 
La fiche matricule de mon grand-père me donne enfin la réponse à cette question : " Réformé définitivement le 07/12/1932 - otite chronique suppurée gauche chronique - Maintenu dans sa situation de réforme par la Commission de réforme de Angers le 21/12/1939 Otite suppurée gauche" 
Pourquoi ma grand-mère paternelle a caché l’existence de sa « demi-sœur » avec qui elle a pourtant été élevée ?
Pourquoi le père de ma grand-mère paternelle est-il parti sans laisser d’adresse ?
Pourquoi le grand-père de mon grand-père paternel est-il mentionné disparu ?
Qui est le père de mon AAGM née de père inconnu ?

Et bien d’autres encore…

mercredi 18 juin 2014

P comme Plaque commémorative

Les plaques commémoratives sont apposées sur des monuments, des bâtiments, à l’intérieur des églises…
Elles sont là pour rappeler à chacun le souvenir d’un évènement :
- naissance, vie, décès d’un personnage
- guerre
- massacres de personnes
- catastrophe

A Saumur, une plaque commémorative honore la mémoire de l’oncle de ma grand-mère paternelle, Fernand Chalmont, déporté – mort pour la France :
 
Source Généanet




Un square de Bagneux (commune associée à Saumur) porte même son nom depuis 2007 :
Source : photo personnelle



mardi 17 juin 2014

O comme Oubli (volontaire ?)

Comme précédemment évoqué (lettre J), j’ai eu de nombreux échanges via Internet avec la fille de la cousine de ma grand-mère paternelle.

Celle-ci m’a envoyé plusieurs photos dont la photo de la sœur de ma grand-mère.

Elle m’a écrit :
« Maman me parlait de ses cousines qu'elle aimait, de  Norberthe morte si jeune. Elle me racontait que Norberthe était tombée malade après s'être endormie, en plein été, sous un noyer où elle avait eu froid !  sa perte l'avait beaucoup affectée ».

J’ai discuté avec mes tantes de Norberthe et de cet évènement. Elles m’ont affirmé que leur mère n’avait pas eu de grande sœur mais uniquement une petite sœur nommée Françoise et décédée à l’âge de 3 ans !

Nouvel échange : 
« Je ne connaissais pas l'existence de Françoise. Par contre, je suis sûre qu'il y avait bien une Norberthe, maman en parlait souvent.
Norberthe serait allée danser,  puis ayant eu très chaud,  serait allée se reposer sous un noyer (très frais). Elle y aurait attrapé un mal de poitrine, dont elle serait décédée. 
Je crois me rappeler qu'elle devait avoir autour de 16 ans. Si on situe sa naissance en 1911 comme 1er enfant du couple, son décès serait  vers 1927, ce qui expliquerait qu'elle n'était déjà plus là lors décès de sa maman.
Norberte est décédée à l’hôpital d'Angers, je pense de Tuberculose, d'après maman ».

J’ai fait des recherches et j’ai retrouvé des traces de Norberthe mais aussi de Françoise :


Norberthe était donc la « demi-sœur » de ma grand-mère ; elles avaient 9 ans de différence et ont été élevées ensemble pendant 11 ans (jusqu’au décès de Norberthe).
Françoise avait 9 ans de moins que ma grand-mère et est décédée à l’âge de 3 ans.

Pourquoi ma grand-mère ne parlait-elle jamais de sa « demi-sœur » ?
Quelle est la raison de cet « oubli » de sa part ? Mystère… 

lundi 16 juin 2014

N comme Noblesse

Au fil de mes recherches généalogiques, je rêvais de trouver des ancêtres nobles (mais également des truands…).
Je n’ai pas trouvé pour le moment de truands… dommage !!!

Quant à la noblesse…

Tout d’abord, qu’est-ce que la noblesse ?
La particule n’est pas une preuve de noblesse.
C'est une classe sociale dont les membres jouissent légalement de privilèges (honorifiques comme le port de l'épée, éxonération de la taille...).
Les titres sont prince, duc, marquis, comte, vicomte, baron, chevalier, écuyer.

J’ai une branche qui comporte de nombreux « de.. » :
Allouveau de Montreal, Comtesse de la Borne,
D’Abzac de la Douze, D’Amchassard, De Bailhot, De Barrière, De Bauze de Belcastel, De Boussier, De Brunet, De Fenis, De Goursac, De Jaubert de Lestang, De la Filolie, De la Treille, De la Treille de Lavarde, De Laval, De Limeuil de Sainte Alvère, De Marqueyssac, De Misac de Charlane, De Montlouis, De Nauche, De Prouhet, De Rupin, De Saint Cipéry, De Verlhac, De Veysset, De Vielban, De Vincens, Descubes du Chatenet, Desprès de la Bernardye, Du Breuil, Du Pouget du Repaire, Dufaure de Murat, Dufaure de Sauvezie, Jean I baron de la Carbonnières, Jouhaud de la Bachellerie, Sahuguet d’Amarzit d’Espagnac, Sieur du Couderc de Bailhot, …

Sont-ils nobles ?
Parmi eux, je retrouve beaucoup de chevaliers et de seigneurs, une comtesse, des barons.

Sur Internet, j’ai pu retrouver des documents pour certains d’entre eux, notamment pour la famille d’Abzac de la Douze :
Pierre d'Abzac de La Douze


Et également sur la famille de la Barrière et leur château :

samedi 14 juin 2014

M comme Métiers

Sur les actes d’état civil, on peut constater les métiers occupés.

J’ai pu remarquer certains faits dans ma généalogie :
-         un nombre élevé de femmes « sans profession »
-         les mêmes métiers d’une génération à l’autre  (cultivateur)
-         des métiers dans le même domaine propre à chaque famille (tricotier - tisseur – fileuse de laine – fabricant de coton //
juge – avocat – notaire)
-         une évolution des métiers d’une même personne au cours
de sa vie

  
Pour découvrir la signification des métiers d’autrefois, je vous recommande le site de D.Chatry :http://www.vieuxmetiers.org/

Un livre parmi d’autres « Métiers d’autrefois de Claude Bailhé » :


vendredi 13 juin 2014

L comme Livret militaire

Mon père avait conservé son livret militaire (livret individuel) :


Le livret militaire informe de l’état civil mais également des indications sur la vie militaire de la personne.

Sur le sien, on peut retrouver dans son parcours :

A participé aux opérations de sélection au centre n°3 du 9 au 14 février 1962 appelé à l’activité le 02/07/1962.
Soutenu au corps par mesure disciplinaire pour la durée de 12 jours
Certificat de bonne conduite accordée.

Renvoyé dans ses foyers le 14/11/1963.